Le silence à la gorge
Les idées qui ne tiennent plus debout
On a gagné autrefois on gagnera encore
Oublient souvent tout ceux qui n’ont pas gagné
Les souffrances qui s’emmagasinent
et les visages qui s’éteignent.
les morts ne sourient pas face à l’aurore
La nuit les a emporté, qu’est-ce que ça change
Que le soleil finisse par se lever
ça ne change rien à leurs visages tuméfiés
ça ne guérit pas leurs corps torturés
ça ne ravive pas leurs coeurs arrêtés.
Et il y en a tant
Et tant à venir
Comment ne pas désespérer ?
« Désespère, laisse toi aller
Dans le goudron
Laisse le paralyser ton corps
Et boucher tes poumons.
Puis allume l’étincelle
Et laisse toi prendre feu
Le désespoir n’est pas une fatalité
C’est ton essence »
Alors je vais hurler
Désespérer
Et laisser gonfler l’horreur
Jusqu’à pouvoir la modeler comme une arme.
Le silence du désespoir
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