Les années passent
Les souvenirs restent
Les idées brûlent
Et le monde avec.
Des idéaux, des pensées, des fleurs insoupçonnées
Et l’envie de regarder tout s’enfouir
Sous une poix prête à hurler sa colère.
Les géants ont assez de poussière dans leurs yeux
Les enfants ne tiennent plus debout
Même les désabusés se sentent délaissés
Les suicidaires perdent le pied de leurs idées
Les miroirs se parlent à travers des dystopies absurdes
L’utopie est celle des années folles, du temps passé
Les futurs ont tous la même gueule
Le même visage cassé
La guerre mondiale des humains
N’en finit pas d’éclater
Ses bubons et ses morceaux de peau sanguinolents.
On ne tient pas debout
Quand le monde se brise comme un navire jeté sur un phare.
Brule
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